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Comment les entreprises valorisent les soft skills dans le recrutement des jeunes diplômés

Dernière mise à jour : 25 mars

Face aux défis du monde du travail d’aujourd’hui et de demain, les recruteurs accordent de plus en plus d’importance aux soft skills, ces compétences interpersonnelles et comportementales qui complètent les savoir-faire techniques et qui sont par essence transférables. Cette tendance est particulièrement marquée dans le recrutement des jeunes diplômés qui, faute d'une longue expérience professionnelle, doivent se démarquer par d’autres éléments et notamment par exemple leur capacité à s'intégrer, à collaborer et à s’adapter aux imprévus.


Une évolution des attentes des employeurs


Si les compétences techniques restent un critère de sélection important, les entreprises recherchent aujourd’hui des profils capables de s’adapter à des environnements changeants, de travailler en équipe et de résoudre des problèmes complexes.


“Une enquête de LinkedIn indique ainsi que 92 % des recruteurs estiment que les soft skills sont tout aussi importantes, voire plus, que les compétences techniques”.


Les soft skills clés d’ici 2030 (World Economic Forum):


L’intelligence émotionnelle qui permet de comprendre et de gérer ses émotions ainsi que celles des autres, favorisant ainsi un environnement de travail harmonieux.

La capacité d’adaptation, essentielle dans un monde où les métiers évoluent rapidement sous l’effet des transformations ou de l'IA.

La communication interpersonnelle qui facilite la collaboration et la transmission des idées.

La pensée critique et la résolution de problèmes, compétences précieuses pour l’innovation et la prise de décision.


Une évaluation des soft skills intégrée aux processus de recrutement


Conscientes de l’importance des soft skills, les entreprises intègrent désormais de plus en plus de méthodes spécifiques pour les évaluer dès le processus de sélection.

• Les mises en situation, études de cas ou assessment centers : plutôt que de se fier uniquement aux diplômes et aux expériences passées, les recruteurs soumettent les candidats à des exercices pratiques pour observer leur réaction face à des défis concrets. Par exemple, une simulation de conflit en équipe peut permettre d’évaluer les capacités de gestion du stress et de médiation.

• Les entretiens structurés : basés sur la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat), ces entretiens demandent aux candidats d’illustrer leurs compétences à travers des expériences vécues, fiabilisant ainsi l’analyse du fonctionnement du futur collaborateur.

• L’utilisation de tests d’évaluations psychométriques : Certains tests évaluent des traits de personnalité ou des aspects cognitifs afin d’identifier les soft skills du candidat ou leur mode de pensée et moteur intellectuel et leur adéquation avec la culture de l’entreprise.


Les compétences attendues par les employeurs
La psychologie, outil indispensable pour analyser et mesurer les soft skills

Les apports de la psychologie dans l’analyse des soft skills


La psychologie, et en particulier la psychologie du travail et des organisations, apporte un éclairage précieux sur la valorisation des soft skills.


L’apprentissage socio-émotionnel d’Albert Bandura montre que ces compétences peuvent être développées et renforcées par l’expérience et l’interaction avec autrui.


La théorie de l’intelligence émotionnelle de Daniel Goleman souligne l’importance de la conscience de soi et de l’autorégulation dans les performances professionnelles.


Les théories de la motivation et de l’engagement de Edward L. Deci et Richard Ryan démontrent que les soft skills sont aussi liées aux besoins fondamentaux d’autonomie, de compétence et d’appartenance sociale.


Un enjeu pour l’avenir des jeunes diplômés


Les jeunes diplômés ont tout intérêt à développer et à valoriser leurs soft skills pour maximiser leurs chances et développer leur employabilité.


Loin d’être de simples « qualités personnelles », ces compétences transférables sont aujourd’hui un levier stratégique pour réussir dans un monde du travail où la collaboration, l’adaptabilité et la communication sont essentielles.


Ainsi, à travers des formations, des expériences associatives, des stages ou encore des engagements personnels, les jeunes peuvent renforcer ces compétences et les mettre en avant lors de leurs entretiens. Car si les diplômes ouvrent la porte des entreprises, ce sont bien les soft skills qui permettent d’y évoluer et d’y réussir durablement.

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